Assurance vie : comment ça marche ?

Fiscalité avantageuse, moyen audacieux de transmettre son patrimoine après son décès, assurance multi support… Ce placement est un véritable couteau suisse ! Assurance vie : comment ça marche ? Quel est son fonctionnement ? On vous explique.

31 octobre 2024

On en a tous entendu parler. Star des affaires d’héritage, l’Assurance Vie est souvent fantasmée. Il s’agit pourtant d’un banal contrat d’assurance, tant il est commun de le rencontrer. C’est d’ailleurs le placement préféré des Français. Fiscalité avantageuse, taux de rendement maximal, moyen audacieux de transmettre son patrimoine après son décès, assurance multi support… 

Ce placement est un véritable couteau suisse ! Assurance vie : comment ça marche ? Quel est son fonctionnement ? On vous explique..

Assurance-vie comment cela marche ?

On connaît tous son nom. L’assurance vie fait même parfois la Une des journaux.

La plupart d’entre nous sait qu’il s’agit d’un placement financier et qu’elle a un rapport avec le décès.

Pour autant, qui peut précisément décrire de l’assurance vie son fonctionnement ?

L’assurance vie comment ça marche exactement ?

Au fond, il n’y a rien de bien compliqué. 

L’assurance vie est un contrat d’assurance conclut par une personne privée qu’on appelle « le souscripteur », auprès d’un organisme d’assurances. 

Ce contrat a pour but de transmettre un capital à une ou plusieurs personnes désignées comme bénéficiaires, notamment en cas de décès.

Mais concrètement, l’assurance-vie : comment ça marche ?

En pratique, le souscripteur du contrat d’assurance vie désigne un ou plusieurs bénéficiaires. Il le fait via le mécanisme de la « clause bénéficiaire ».

Le plus souvent, le souscripteur va désigner son conjoint ou partenaire de Pacs et ses enfants comme bénéficiaires. Mais il peut aussi désigner ses parents, ses frères et sœurs, ou tout autre personne de confiance. Certains souscripteurs font même le choix de désigner une association caritative ou un organisme à but non lucratif comme bénéficiaires de leur assurance-vie.

Tout au long de la vie de son placement, le souscripteur va procéder à divers versements.

Ses versements peuvent être ponctuels ou réguliers, du montant qu’il lui plaît.

Il s’agit donc d’un contrat d’assurance qui permet au souscripteur d’épargner et placer une partie de son capital. Chacun de ses versements va ensuite produire des intérêts.

Ainsi, le capital versé va fructifier.

Le contrat d’assurances repose sur un aléa : le décès du souscripteur.

Lorsque ce tragique événement se produit, le capital placé sur l’assurance-vie est transmis aux bénéficiaires. 

Une transmission qui intervient dans un cadre autrement plus avantageux que celui de la succession…

Une assurance vie ?

Taux de rendement, intérêts, polyvalence, l’Assurance vie est truffée d’avantages ! Mais l’argument choc en faveur de l’assurance-vie, c’est sa fiscalité avantageuse.

Nul doute que son régime fiscal fait d’elle le placement financier préféré des Français. 

On parle même de l’assurance-vie comme d’une « niche fiscale »…

Ce régime fiscal de l’assurance-vie, quel est son fonctionnement ?

Tout d’abord, sachez que tous les versements effectués sur votre assurance-vie sont exonérés d’impôt sur le revenu.

Dès lors que vous ne procédez à aucun retrait d’argent sur votre placement, le capital versé ne fait que produire des intérêts. Il n’entraine aucune fiscalité.

Ce n’est qu’en cas de retrait, appelé aussi « rachat », qu’il vous faudra payer une fiscalité. 

Même en cas de rachat, le régime fiscal de l’assurance-vie demeure avantageux. Car, vous ne payez de fiscalité que sur les intérêts produits et non sur les versements effectués.

Autre avantage incontestable de l’assurance-vie : sa grande souplesse.

Ce n’est pas anodin si on la surnomme le placement « couteau suisse ». 


Contrat d’assurances multi support, l’assurance vie présente un fonctionnement simplissime. À tout moment, vous pouvez décider de procéder au rachat total ou partiel du capital placé sur votre assurance vie. L’argent versé sur ce placement financier n’est jamais bloqué !

Le plus souvent, le contrat d’assurance-vie prend fin avec le décès de son souscripteur. Le capital figurant sur ce contrat est transmis aux bénéficiaires visés par la clause.

La durée de vie de ces placements dépend dans ce cas de celle des assurés.

Le contrat d’assurance peut également arriver à échéance si son souscripteur décide de procéder au rachat de son assurance vie

Le rachat total du capital entraine automatiquement la clôture du contrat.

Le souscripteur peut procéder à un rachat total ou partiel sans avoir à se justifier. Mais, dans cette hypothèse, il sera redevable d’une fiscalité sur les intérêts perçus.

Néanmoins, la fiscalité de l’assurance vie présente un fonctionnement tel que le souscripteur a tout intérêt à prolonger le plus longtemps possible sa durée de vie.

Eh oui, l’assurance vie est un placement au long terme !

Car la durée de vie de l’assurance-vie influe considérablement sur sa fiscalité.

Pour faire simple, retenez que tout se joue à « huit ans ».

La fiscalité appliquée à un rachat avant les huit ans de ce placement est bien moins favorable qu’après cette échéance.

En un mot, avant cette huitième année, les intérêts sur les versements effectués sur votre assurance-vie sont taxés plus fortement et vous ne bénéficiez pas des mêmes abattements.

Pour bénéficier pleinement de la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie, il est donc préférable de respecter les conditions de son fonctionnement.

Ouvrir mon assurance-vie

L’objectif premier de l’assurance-vie est de vous constituer un capital grâce à un effort d’épargne. Ce capital produit des intérêts au fil du temps.

Les versements sur l’assurance-vie, comment ça marche 

Soyez rassuré. L’assurance vie repose sur un fonctionnement très souple. 

Vous n’avez aucune obligation quant au montant de vos versements. Vous êtes totalement libre de choisir le montant et le mode de versement sur votre placement.

Toutefois, un versement unique ne présente que peu d’avantages. C’est ce qui arrive lorsqu’on verse une grosse somme dès l’ouverture de son contrat. 

Certes, cet unique versement produira beaucoup d’intérêts. Mais le rendement dépendra de la conjoncture à l’instant T. Vous courrez donc le risque d’investir au mauvais moment…

Selon les supports d’investissement choisis : unités de compte ou fonds en euros, le moment où vous effectuez votre versement a un impact déterminant sur son taux de rendement. En résumé : « mauvais timing », mauvais rendement.

À l’inverse, les versements périodiques permettent de répartir les risques. Le rendement est donc globalement meilleur. 

Par ailleurs, il a un effet incitatif. Avec ce mode de versement, votre effort d’épargne est plus constant et votre capital final a plus de chance d’être conséquent.

Périodicité ou unicité des versements, c’est à vous de voir. Chacun est libre de ses versements avec l’assurance-vie. Dans tous les cas, notez qu’il n’y a pas de montant maximum sur l’assurance-vie. Ce placement n’est pas plafonné

Je passe le pas