Capital investissement : guide complet pour mieux comprendre et investir
Vous rêvez de dynamiser votre portefeuille tout en soutenant l’économie réelle ? Le capital-investissement vous offre une occasion unique d’allier rentabilité et innovation. À explorer !
20 janvier 2025
Nathaëlle Dorval
Sommaire
Plan de capital investment : mieux comprendre le cycle de vie
Capital-investissement : quels sont les risques à connaître ?
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Envie de dynamiser votre portefeuille tout en participant activement au développement de l'économie réelle ? Le capital investissement se présente comme une opportunité unique pour les investisseurs prêts à soutenir des entreprises non cotées, souvent au cœur de l'innovation et de la croissance. Opportunités, avantages et limite : découvrez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur le capital-investissement et plongeons ensemble dans l’univers du Private Equity !
Qu’est-ce qu’un capital investissement ?
Le capital-investissement englobe les opérations financières consistant à acquérir des parts dans le capital d’entreprises non cotées en bourse. Il peut s'agir de Petites et Moyennes Entreprises (PME) ou d'Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Ces opérations sont menées par des professionnels, avec l’objectif de réaliser une plus-value significative sur un horizon de temps court à moyen (généralement entre 4 et 7 ans).
Il existe divers fonds de capital investissement, qu'ils soient privés ou semi-publics. Grâce au capital investissement, les entreprises reçoivent des fonds essentiels pour financer leur lancement, leur croissance et leur transmission. Ces capitaux peuvent également être utilisés pour surmonter des périodes de difficultés.
Quels sont les types d’investissement en capital ?
Le capital-amorçage
Le capital-amorçage, ou Seed Capital, correspond aux investissements réalisés avant ou juste après le lancement d'une entreprise, lorsqu'il s'agit de développer un nouveau produit comme un prototype ou des pré-séries. Cette phase nécessite la constitution juridique formelle de l'entreprise.
Le capital-création
Le capital-création, ou Start-up Capital, s'applique lors du démarrage de l'entreprise ou durant ses premiers stades de développement. Ce type de capital investissement est également connu sous le terme de "capital post-création". Si vous retrouvez parfois l'expression "capital-risque", sachez qu’elle se réfère uniquement à ces deux premières catégories d'intervention.
Le capital-développement
Le capital-développement cible les entreprises déjà établies et matures qui entrent dans une phase de croissance, comme le lancement de nouveaux produits ou la modernisation de leurs installations de production.
Le capital-transmission
Enfin, le capital-transmission comprend les opérations de leverage buyout (LBO) et de leverage management buy out (LMBO). Ce capital investissement intervient lors de la reprise ou de la cession d'une entreprise : il permet ainsi un changement de propriétaire ou de gestion tout en maintenant l'activité de la société.
Qui sont les principaux acteurs et investisseurs ?
Investisseurs nationaux
Ces investisseurs nationaux comprennent les fonds institutionnels, les SCR nationales, les FCPR et les FCPI. Ils investissent rarement des montants inférieurs à 500 000 € et leurs engagements dans des entreprises en phase d'amorçage sont souvent limités. Les principaux fonds de ce type sont répertoriés par France Invest.
Investisseurs régionaux
Ces investisseurs régionaux impliquent des SCR régionales, des FIP et quelques FCPR et FCPI. Ce sont des fonds qui cherchent à promouvoir la création et le développement d'entreprises au sein de leur région. Leurs investissements varient habituellement entre 75 000 et 600 000 €. Les principaux acteurs de ce domaine peuvent être trouvés sur des plateformes dédiées ou des réseaux régionaux d'investissement.
Corporate venture
Les corporate venture sont des fonds établis par de grands groupes industriels et souvent spécialisés dans un secteur spécifique (industriel ou financier). Ils interviennent principalement durant les phases de création et de développement, avec des investissements qui dépassent généralement 300 000 euros. Ces engagements permettent aux industriels de se tenir au courant des progrès technologiques dans leur secteur et d'offrir un soutien stratégique aux entreprises émergentes.
Business angels
Les business angels sont des investisseurs individuels, souvent issus du monde des affaires, qui sont prêts à placer des fonds (généralement à partir de 15 000 euros) dans des projets prometteurs, avec un potentiel de revente très profitable de leurs parts. Ces investisseurs peuvent apporter du capital, mais aussi une expertise et un réseau précieux pour les jeunes entreprises.
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Quels fonds pour gérer le capital investit ?
Dans le cadre du capital investissement, on distingue 3 principaux types de fonds permettant d'investir dans des entreprises non cotées :
- Fonds Communs de Placement à Risque (FCPR) : ceux-ci doivent investir au moins 50 % de leurs actifs en titres d'entreprises non cotées. Ils offrent une opportunité de croissance en se concentrant sur des entreprises en dehors des marchés boursiers traditionnels.
- Fonds Communs de Placement dans l'Innovation (FCPI) : ces fonds sont dédiés aux entreprises innovantes, non cotées, en investissant au minimum 60 % de leurs actifs. Une entreprise est considérée comme innovante si elle alloue une partie significative de son chiffre d'affaires à la recherche et au développement.
- Fonds d'Investissement de Proximité (FIP) : ils ciblent des PME nationales ou régionales non cotées, avec un investissement minimal de 60 % dans ces entreprises.
Les investisseurs dans ces fonds de capital investissement bénéficient ensuite de plusieurs avantages fiscaux. Par exemple, un investissement dans un FCPR peut offrir une exonération d'impôt sur les plus-values à la sortie. Les investissements dans un FCPI ou un FIP peuvent permettre une réduction d'impôt sur le revenu allant de 18 à 30 % des sommes investies (à condition que les titres soient conservés pendant au moins 5 ans).
Plan de capital investment : mieux comprendre le cycle de vie
Chaque fonds spécialisé de capital-investissement a des périodes de souscription définies pendant lesquelles les investisseurs peuvent acheter des parts (ce qu’on appelle la prise de participation). En dehors de ces périodes, l'acquisition de parts n'est généralement pas possible. Une fois le capital levé, la société de gestion cherche des entreprises prometteuses où investir. Après sélection, elle injecte les fonds et gère l'investissement.
Dans certains cas, la société de gestion peut procéder à une préliquidation, où elle commence à vendre des participations et à distribuer les premiers revenus (cette étape reste toutefois facultative). Finalement, lors de la dissolution, la société de gestion clôt le fonds et entre en phase de liquidation, où elle liquide les dernières participations et redistribue les plus-values potentielles aux investisseurs.
Quels sont les avantages du capital investissement ?
Investir dans le capital-investissement est un placement judicieux, qui permet aux investisseurs de participer activement à l'économie tangible. Les capitaux sont alloués à des entreprises ciblées, ce qui favorise leur développement et la création de valeur au niveau local. De plus, comme mentionné précédemment, investir dans un fonds de Private Equity vient avec des avantages fiscaux non négligeables.
Ce type d'investissement peut également s'avérer très rentable. Selon France Invest, la performance annuelle moyenne du Private Equity s'est établie à 14,5 % en fin 2021, contre 11,1 % en fin 2020. Elle surpasse donc les rendements d'autres catégories d'actifs, comme les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ou les investissements immobiliers. Sur le long terme, le capital investissement démontre une forte résilience face aux crises économiques et maintient des performances solides.
Enfin, pour les investisseurs possédant déjà un portefeuille financier diversifié, l'ajout de placements en Private Equity peut enrichir leur diversification : un élément clé pour optimiser les rendements potentiels tout en modérant les risques !
Une approche structurée pour soutenir les PME et ETI
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Capital-investissement : quels sont les risques à connaître ?
Risque de perte du capital
Bien que le capital-investissement présente de nombreux attraits, il n'est pas sans risques. Ce type de placement est considéré comme particulièrement risqué par rapport à d'autres classes d'actifs (comme l'assurance vie, l'immobilier ou le PER). En effet, il est marqué par un risque élevé de perte totale ou partielle du capital.
De plus, les rendements ne sont jamais assurés : les perspectives des entreprises dans lesquelles les fonds sont investis demeurent incertaines, et il existe un risque de faillite. Dans un tel scénario, l’investisseur pourrait perdre son investissement initial, surtout lorsqu’on sait que les PME et les ETI sont souvent plus exposées aux risques que les grandes entreprises cotées en bourse.
Placement long terme et peu liquide
Le capital investissement nécessite un engagement à long terme, typiquement entre 5 et 10 ans : c’est ce délai qui permet de donner aux entreprises le temps nécessaire pour générer de la valeur. Ce type d'investissement est aussi caractérisé par sa faible liquidité. Il est généralement impossible de retirer son investissement avant la fin du cycle de vie du fonds, et il n'existe pas de marché secondaire pour revendre les parts. L'investisseur doit donc être prêt à immobiliser son capital sur une période prolongée.
Frais potentiellement élevés
Investir dans le capital investissement implique également des coûts potentiellement élevés. Ces frais peuvent inclure :
- des frais de souscription, qui sont parfois négociables ;
- des frais initiaux lors de la création du fonds ;
- des frais annuels de gestion et d'administration du fonds ;
- des honoraires pour chaque transaction réalisée ;
- parfois des frais de sortie.
Ils sont destinés à couvrir les services de la société de gestion qui est responsable de la bonne gestion du fonds tout au long de sa durée. Leurs montants varient donc en fonction de la société de gestion et de la période d'investissement.
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