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Investir en private equity : le guide

Publié le 12 avril 2024
par Henri des Rieux

Vous avez très probablement entendu cet anglicisme quelque part… Longtemps réservé aux investisseurs fortunés et aux institutionnels, le Private Equity a tendance à se démocratiser. Aujourd’hui, un particulier peut investir en private equity. De quoi s’agit-il ? Comment fonctionne le Private Equity ? Comment investir et quels sont les risques ? Suivez le guide.

Qu'est-ce que veut dire Private Equity ?

Le capital-investissement, c’est la traduction littérale de l’anglicisme « private equity ». Le private equity est donc un mode d’investissement de capital.

Concrètement, le private equity est un investissement par lequel l’investisseur utilise des capitaux pour acquérir des parts d’une entreprise non cotée. On parle de « private » equity, puisque c’est un investissement au capital d’une entreprise non cotée. À l’inverse, le « public equity » désigne l’achat de titres de sociétés cotées en bourse.

Les opérations de private équity ne se tiennent donc pas sur le marché boursier. Elles ont lieu sur ce qu’on appelle les marchés de gré à gré qui ont la réputation d’être plus souples.

Comment fonctionne le Private Equity ?

L’investissement en private equity, qu’on appelle aussi le capital-investissement ou capital risque, est assez simple à comprendre. Il s’agit d’un apport en capital qui permet la prise de participation (achat de parts) d’une société non cotée en bourse.

L’investisseur vient ainsi apporter des capitaux frais, que l’on retrouve au bilan de l’entreprise. Cet apport en capital permet de développer l’entreprise afin de dégager une plus-value au jour de sa cession.

Ces investissements sur le long terme, de 3 à 10 ans en moyenne, offrent en principe un meilleur rendement qu’un actif traditionnel. Il permet le plus souvent de bénéficier également d’un avantage fiscal.

Quel est l'objectif du Private Equity ?

Investir en private equity présente de nombreux avantages. Cet investissement, longtemps réservé aux fonds privés et institutionnels, présente aujourd’hui pour les investisseurs particuliers une opportunité de diversification patrimoniale.

Le private equity est surtout une stratégie d’investissement qui permet d’obtenir un fort rendement. Par une prise de participation dans une société en développement, l’investisseur espère réaliser une belle plus-value le jour de sa cession.

Moins régulé et réglementé que l’investissement en bourse, le capital-investissement permet en principe de réaliser des performances supérieures à long termes qu’un investissement en bourse traditionnel.

Autre avantage à ne pas acquérir des titres d’une société cotée, investir en private equity permet d’éviter de subir les fluctuations du marché boursier et voir ainsi ses titres brutalement dévalués.

Pourquoi investir dans du Private Equity ?

Bien qu’il ne soit pas un investissement aussi connu que l’investissement boursier, investir en private equity demeure un placement reconnu et au rendement certain.

Longtemps réservé au plus fortunés et aux investisseurs institutionnels, les experts ont aujourd’hui suffisamment de recul sur le capital-investissement pour permettre au simple particulier d’analyser les facteurs de risque et de réussite de cet investissement.

C’est avant tout pour son rendement intéressant que le private equity séduit bon nombre d’investisseurs. Bien qu’il ne soit pas garanti, selon l'étude de France Invest et EY le taux de rentabilité interne net du capital-investissement serait de 14,2 % par an sur la période 2013-2022.

Mais il est une autre motivation qui incite à investir en private equity : cet investissement a un impact sur l’économie réel. Plus qu’un investissement, le private equity apporte un capital à une PME ou une startup participant à son déveleppement.

Comment investir dans le Private Equity ?

S’il a longtemps été l’apanage des investisseurs institutionnels et des hommes et femmes d’affaires fortunés, le capital-investissement est aujourd’hui accessible au simple particulier.

Il existe plusieurs moyens pour investir en private equity qui sont accessibles au particulier : suivez le guide.

Le premier consiste en un investissement direct : un investisseur aguerri, tel qu’un Business Angel décide de prendre participation d’une entreprise en apportant des fonds conséquents.

Si vous n’entrez pas dans cette catégorie, mais que vous disposez de revenus importants, sachez qu’il est possible d’acheter des parts de fonds de placement. Vous prenez une participation à travers un Fonds commun de placement à risque (FCPR) ou un Fonds professionnel de capital-investissement (FPCI). Cette voie n’est cependant pas accessible à tout le monde, puisque le ticket d’entrée est généralement élevé (environ 100 000 euros).

Un autre moyen est de procéder à l’achat de parts de fonds de défiscalisation qu’on appelle les Fonds d’investissement de proximité (FIP) et les Fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI). Cet investissement qui peut présenter un risque plus important offre cependant un avantage fiscal non négligeable.

Jouer les investisseurs en private equity est également possible via les plateformes de financement participatif. Vous pouvez ainsi prendre part au capital d’une entreprise contre un ticket d’entrée moyen de 500 euros.

Vous n’avez pas l’âme d’un Business Angel, mais souhaitez investir en private equity et bénéficier de son rendement attractif ? Retenez que le plus simple c’est encore de souscrire à une Assurance-vie ! En effet, depuis la loi Macron du 6 août 2015, la détention de parts d’entreprises non-cotées est possible dans ce contrat multisupport.

Avec une Assurance-vie, vous bénéficiez du meilleur ratio risque-rendement qui puisse être. Car, tout le monde n’est pas investisseur aguerri ou business angel, mais tout le monde peut détenir une bonne assurance-vie.

Quels sont les risques du Private Equity ?

L’excellent rendement promis à l’investisseur en private equity ne doit pas lui faire oublier son risque principal : la perte de tout ou partie du capital investi.

Concrètement, investir en private equity revient à parier sur une entreprise. Si elle se développe, vous réalisez une belle plus-value le jour de sa cession. Si, au contraire, l’entreprise fait faillite, alors vous pouvez dire adieux à votre apport en capital. En clair, le capital investi n’est pas garanti.

Et ce risque évolue selon le stade de l’entreprise dont vous avez acquis les parts. Ainsi, si vous investissez à « early stage », c’est-à-dire au stade de sa création, plutôt qu’en phase de croissance ou de maturité, l’investissement présente nécessairement plus de risques.

Par ailleurs, selon le mode d’investissement en private equity choisi, le risque sera plus ou moins important.

Ainsi, en direct l’investisseur qui mise sur une seule entreprise obtiendra probablement une plus-value conséquente en cas de revente, mais risque fort de tout perdre. À l’inverse, le particulier qui investit sur plusieurs entreprises au travers d’un fonds ou d’une Assurance-vie voit son apport en capital garanti.

Enfin, sachez qu’un capital-investissement présente une particularité : sa faible liquidité. Contrairement à l’investissement en bourse sur une société cotée, les parts de société non cotée sont peu liquides. C’est-à-dire qu’elles présentent peu de chance d’être revendues sur les prochaines années.

L’investissement en private equity doit donc être envisagé comme un placement au long terme, via un fonds d’investissement ou une Assurance-vie pour en limiter les risques.

Quand peut-on sortir d'un investissement en Private Equity ?

Faible liquidité, placement au long terme… concrètement, quand peut-on espérer sortir d’un investissement en private equity ? On vous explique.

Acheter des parts d’entreprise, la développer pour qu’elles soient ensuite revendues avec une plus-value est un processus au long terme. Ainsi, la durée minimale d’un investissement en private equity est de 5 ans, et sa durée moyenne est comprise entre 7 et 10 ans.

Sauf à investir en private equity avec une Assurance-vie, l’investisseur en private equity ne peut pas récupérer son capital à tout moment sans subir d’importants frais de rachat.

On observe globalement trois types de sorties :

  • la première est une sortie sur le marché des offres publiques de vente ou une entrée en bourse de la société,
  • la deuxième est la vente de gré à gré, à une société industrielle ou de services,
  • enfin, de plus en plus fréquente, la dernière option de sortie est celle d’un rachat de l’investissement au travers d’un fonds de private equity, par un autre fonds d’investissement en private equity.

Une dernière option de sortie doit être encore envisagée : la liquidation de l’entreprise non-cotée. En cas de faillite de l’entreprise, celle-ci cesse son activité pour rembourser ses investisseurs en priorité.

Qui sont les acteurs du private equity ?

Outre les particuliers fortunés et investisseurs aguerris que l’on nomme les « business angels », les acteurs du private equity sont principalement des fonds d’investissement.

Ces fonds disposent d’une appellation spécifique selon le stade de développement de l’entreprise auquel ils investissent :

  • Le Venture Capital ou capital innovation est un fonds spécialisé à « early stage » c’est-à-dire qu’il finance des entreprises qui ne sont pas encore rentables ou qui n’ont pas encore trouvé leur business model. Généralement, les gains sont importants mais les risques élevés.
  • Le fonds Capital développement investit quant à lui dans des entreprises rentables ou sur le point de l’être. La prise de participation est alors minoritaire.
  • Le fonds capital retournement finance quant à lui des entreprises en difficulté.
  • Enfin le fonds capital transmission rachète des entreprises déjà rentables au moyen de mécanisme tels que le prêt à effet de levier.

Certes, l’investissement en private equity a longtemps été réservé à des investisseurs d’élite. Cependant, aujourd’hui il est accessible à des particuliers au travers de trois types de fonds :

  • Les FCPR (fonds communs de placement à risques) : ils investissent en private equity au minimum à 50 %.
  • Les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) : ils investissent en private equity à hauteur de 60 % au minimum.
  • Les FIP (fonds d’investissement de proximité) : ils investissent en private equity dans des PME régionales à hauteur de 60 % minimum.

La plupart de ces fonds d’investissement sont gérés par des sociétés privées de gestion, contrôlées par l’AMF.

Comment se rémunère un fonds de Private Equity ?

Investisseur au capital d’une entreprise, le fonds en private equity acquière les parts sociales des entreprises dans lesquelles il investit. Il se rémunère donc en premier lieu avec les bénéfices générés par l’entreprise. Le fonds peut encore percevoir d’importantes plus-values au jour de la revente des parts acquises.

Par ailleurs, outre le retour sur investissement en tant que tel, le fonds en private equity peut se rémunérer au travers de frais de conseils auprès de l’entreprise dont il a acquis les parts. Cette activité de mentorat peut s’avérer rentable.

Enfin, le fonds d’investissement en private equity se rémunère également en frais de gestion auprès de ses investisseurs, puisqu’il gère le portefeuille d’investissement d’entreprise sur lesquelles il investit.

Globalement, on retient que les frais de gestion oscillent autour de 2% par an, auxquels s’ajoutent environ 20 % de commission de surperformance au-delà d’un certain taux de rentabilité annuel.

Quels sont les meilleurs fonds de Private Equity ?

En France, le monde du private equity est une oligarchie. Les 10 premiers fonds du classement captent 75 % des investissements. Pour avoir la chance d’y figurer, les fonds doivent montrer patte blanche.

Ainsi, la plupart des classements analysent plusieurs critères et notamment :

  • la performance et rentabilité sur les dernières années
  • le montant d’actifs sous gestion
  • l’exigence de sélection des sociétés sur lesquels investir.

Selon le classement annuel de Junior ESSEC et AlumnEye, en 2023 le top 10 des fonds de private equity en Europe était le suivant :

  • Bpifrance (France)
  • Ardian (France)
  • Rothschild Five Arrow (France)
  • Blackstone (États-Unis)
  • Goldman Sachs Merchant Banking Division (États-Unis)
  • Eurazeo (France)
  • Bain Capital (États-Unis)
  • PAI Partners (France)
  • Bridgepoint (Royaume-Uni)
  • CVC (Luxembourg)

Est-ce le bon moment pour investir en Private Equity ?

L’économie est en crise, est-ce de bon augure pour investir en private equity ? La réponse est oui. Historiquement, les fonds de private equity auraient le plus performé en périodes de crise ou de tensions économiques.

En effet, l’indice Argos index, en baisse au troisième trimestre de l’année 2023, indique que le prix d’acquisition des PME européennes non cotées recule. Traduction ? Cette baisse de prix d’acquisition se révèle un moment opportun pour investir en private equity.

Faut-il investir en Private Equity ?

Si l’on en croit les études, la crise que nous traversons offre un boulevard à l’investissement en private equity. Pour autant, cet investissement comporte des risques.

Vous n’avez pas l’âme d’un business angel et souhaitez investir en private equity ? Investir dans des sociétés non cotées ne constitue pas votre seule stratégie de placement ? Optez pour un placement multisupport comme l’Assurance-vie.

Avec l'Assurance-vie , vous pouvez bénéficier du rendement attractif de l'investissement en private equity tout en vous assurant un capital garanti. Fiabilité, sécurité et rentabilité, l'assurance-vie est de loin le meilleur moyen d'investir en private equity. On vous en parle ?

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