Il existe trois types de contrats de prévoyance.
Le premier est l’assurance prévoyance individuelle. Elle est souscrite à titre privé par un assuré auprès de son organisme d’assurance. Cette option est ouverte à tous les particuliers, qu’ils soient salariés ou travailleurs non-salariés.
Le contrat de prévoyance peut également être un contrat collectif, qui s’inscrit dans le cadre de l’entreprise. Il est alors souscrit par l’employeur, ou la personne morale de l’entreprise, au profit de ses salariés.
On distingue deux régimes de contrats de prévoyance collectifs : l’un à adhésion obligatoire et l’autre facultative.
Dans le premier cas, tous les salariés bénéficient de l’assurance prévoyance souscrite par l’entreprise. En contrepartie, les salariés sont obligés de verser à l’organisme d’assurance une cotisation financière.
Dans le second, le bénéfice des garanties prévoyance, comme le versement de la cotisation financière, sont facultatifs.
Ces derniers contrats de prévoyance collectifs à adhésion facultative sont également accessibles aux travailleurs non-salariés. Ils sont d’ailleurs fiscalement incités à souscrire une prévoyance santé. En effet, grâce au dispositif « Loi Madelin » ils bénéficient d’une déductibilité fiscale des cotisations versées au titre des garanties de prévoyance.
Retenez donc que tous, nous pouvons bénéficier de la prévoyance santé. Qu'on soit salarié ou travailleur indépendant, il est possible de souscrire une prévoyance individuelle ou collective.
Quand touche-t-on la prévoyance ?
Vous êtes victime d’un accident ? Vous êtes malade et contraint de vous arrêter de travailler ? Ou bien vous partez en congé maternité ? Rassurez-vous, si vous avez souscrit un contrat de prévoyance, la Sécurité sociale et votre prévoyance vous offrent la garantie d’un certain niveau de ressources grâce à des indemnités journalières.
Mais quand touche-t-on la prévoyance santé ? S’agissant des prestations versées par la Sécurité sociale, il existe un délai de carence de trois jours. Autrement dit, elles sont versées au travailleur à partir du 4ème jour d’arrêt et ne peuvent pas dépasser 360 jours.
En ce qui concerne les indemnités journalières complémentaires qu’offre une assurance prévoyance, les modalités de versement sont fixées dans le contrat.
Dans leur majorité, les contrats de prévoyance stipulent que le versement des indemnités journalières complémentaires s’effectue à l’issue d’une durée minimale continue d’arrêt : une franchise fixe. C’est pour cela que l’on parle de « délai de franchise ».
Ce délai prend effet à la date de déclaration du sinistre et sa durée varie d’un organisme d’assurance à l’autre. Le choix de votre organisme d’assurance a donc toute son importance, puisque de lui dépend votre délai de franchise. Soyez donc attentif lors de la souscription de votre assurance prévoyance.