La retraite en Suède : le guide
Règles générales Système de retraite suédois Le système de retraite des années 1990 se caractérise par une préparation sur une longue période.
Elle a été introduite après 13 ans de consultations nationales qui ont abouti à un consensus politique (le Parlement suédois a voté à l'unanimité en faveur de la réforme).
Le système de retraite suédois
Ainsi, si les retraités nés avant 1954 continuent de percevoir une pension partielle sous l’ancien système, les travailleurs actuels et les futurs retraités ne seront pas concernés par le nouveau système.
Actuellement, le système de retraite suédois combine deux niveaux : un système par répartition en « comptes fantômes » et un plan de capitalisation supplémentaire. Les collaborateurs peuvent également bénéficier de plans d'entreprise supplémentaires. En pratique, elles sont réalisées de manière quasi systématique (couvrant 90 salariés).
Enfin, il existe une pension minimale garantie (financée par l'impôt) pour les retraités les plus modestes. Lisez notre article sur la retraite selon les différents pays.
Les cotisations pour la retraite
Le système suédois est un système universel financé par des cotisations prélevées sur les revenus d'emploi imposables. Cela touche les salariés et les non-salariés. Ces cotisations s'élèvent au total à 17,21%, dont soit 14,88% dans le système par répartition et 2,33% dans le système capitalisé.
Les cotisations de retraite en Suède sont réglementées et comprennent : Un montant minimum en dessous duquel les cotisations de retraite ne sont pas payables (revenu annuel 2019 de 19 670 couronnes soit environ 1 878 euros).
Toutefois, une fois ce plafond minimum dépassé, la totalité des revenus est soumise à cotisation.
Les conditions pour percevoir sa pension de retraite
Afin d'utiliser les prestations de retraite, le système introduit dans les années 1990 présente deux « limites ».
- Âge minimum de départ à la retraite (61 ans).
- Âge auquel vous êtes automatiquement mis à la retraite par votre employeur (67 ans).
Toutefois, si ce dernier y consent, l'assuré peut continuer à travailler, cotiser et cumuler des droits au-delà de cet âge. Les réformes votées en 2017 prévoient un relèvement de ces limites d'âge.
D’ici 2026, l’âge minimum passera à 64 ans et l’âge automatique de la retraite à 69 ans (ce chiffre reste inchangé en 2019). Ce relèvement progressif de l'âge de la retraite est destiné à tenir compte de l'augmentation de l'espérance de vie.
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